Vu la complexité des pathologies que nous traitons, tous nos patients sont sous prescription médicale.

cas cliniques neuro

Par notre examen clinique nous pourrons dans la majorité des cas provoquer les douleurs connues par le patient.

Céphalées de tension

« Une jeune fille de 17 ans présente depuis deux ans des céphalées de tension (E.S.T +) quasiment quotidiennes avec des crises plus douloureuses une à deux fois par semaine. »

On perçoit bien les tensions musculaires de la nuque  ainsi qu’au niveau mandibulaire.
On distingue clairement une usure dentaire qui n’est pas très importante mais en tout cas trop précoce pour son âge

Au biofeedback « skin conductance  » on observe clairement des signes d’hypervigilance que la patiente connaît bien.
De fait après discussion, elle reconnaît qu’elle veut toujours essayer de « dominer » tout ce qui se passe.
Ces stimulations émotionnelles augmentées des stimulations somatiques musculaires maintiennent le système réticulaire sous tension.
Un relâchement global, mandibulaire ainsi que de la tête et du cou accompagné d’un travail intensif avec le biofeedback « skin conductance » pour diminuer sa vigilance ont demandé une quinzaine de séances qui ont permis la disparition des symptômes.

Céphalées ‘Algie faciale)

Chez une dame de 40 ans.
Les douleurs démarrent lentement mais dégénèrent vite en crise fort douloureuse et quasiment unilatérale à droite.
(Tempe droite)

Pas de signes secondaires de migraines même si le caractère unilatéral et l’intensité de la douleur pourraient y faire penser.
Après deux séances, elle prend conscience qu’elle serre les dents quotidiennement et plus fort pendant les crises, car celles-ci l’énervent beaucoup.
Elle diminue vite l’intensité des contractures musculaires qui plutôt que de provoquer des céphalées de tension provoquaient une « blessure musculaire temporale »(E.S.T négatif).
En moins de neuf séances le problème a été arrangé.

Migraines

Une dame d’une quarantaine  d’années se plaint de migraines depuis +/- quinze ans.

Les douleurs touchent principalement  l’hémiface droite avec au moins deux à trois crises  par mois.
Durant les crises, elle présente de la phonophobie, de la photophobie, des nausées et doit bien souvent se mettre au lit.
A l’examen clinique on perçoit bien les tensions musculaires au niveau de la tête et du cou.
Mais ce qui est le plus marquant, c’est « l’irritabilité » trigéminale bien perçue principalement au niveau des résurgences du sus-orbitaire et du sous-orbitaire(branche du trijumeau) principalement à droite, côté ou l’on trouve majoritairement les crises migraineuses.
Au niveau cervical supérieure la palpation du muscle « oblique inférieure » droit reproduit les symptômes migraineux, mettant en évidence  une « convergence trigémino-cervicale ».
Le traitement consistera surtout en la diminution de la stimulation du trijumeaux en périphérie, en harmonisant la musculature maxillo-faciale. Ensuite libérer la colonne cervicale supérieure et principalement la mobilité rotatoire de C1 sur C2.
Les résultats sont bons, avec le recul, la patiente ne présente au pire qu’une migraine tous les deux mois qui est moins forte et disparait beaucoup plus vite.

Algies de la face

Un monsieur de 36 ans se plaint d’une douleur au niveau de l’arcade zygomatique gauche qui peut se propager à l’arcade sourcilliaire et parfois au niveau de l’oeil du même coté.

A l’examen clinique on peut aisément mettre en évidence une hyperactivité maxillo-faciale avec des douleurs musculaires au niveau de la face, des deux côtés.

On peut aisément mettre en évidence » l’irritabilité trigéminale »,majeure à gauche, côté ou on retrouve les symptômes

La palpation de la colonne cervicale ne semble pas provoquer les douleurs connues.( pas de convergence trigémino-cervicale…)

Par contre la palpation du muscle ptérygoïdien latérale gauche provoque une douleur locale vive ainsi qu’une bonne partie des douleurs faciales.

l’examen du jeu mandibulaire permet de mettre en évidence une propulsion mandibulaire, qui très vraisemblablement est la cause de l’irritation chronique du muscle ptérygoïdien latérale qui est  propulseur  de la mandibule.

Il faudra entamer une rééducation maxillo-faciale  pour diminuer l’intensité de la propulsion et diminuer l’inflammation du ptérygïdien latéral. De fait le passage du nerf entre autre temporo-buccale (branche du trijumeau irritée) au sein du muscle propulseur sera moins stimulé par la sur activité de ce muscle.

Le patient trainait ce problème depuis plusieurs mois, sans solution. le traitement a donné de très bons résultats.